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Burn out, du mal être mental à l’épuisement total : retrouver un mieux être progressif.

  • Photo du rédacteur: Alexia Lafitte
    Alexia Lafitte
  • 16 juil.
  • 8 min de lecture

Dernière mise à jour : 20 oct.

Personne surmenée victime de burn out, demandad
Personne surmenée, en détresse mentale.

Le burn out


Le burn out touche malheureusement bon nombre de personnes de nos jours. Face à des vies de plus en plus intenses, rythmées et exigeantes, il devient très compliqué de passer à côté de l’épuisement et du surmenage. Nous verrons ici ce qui définit un burn out, et les choses qui peuvent malheureusement l’entretenir. Nous aborderons ses symptômes mais surtout quels moyens est-il possible de mettre en place pour ne pas entrer dans la spirale, et surtout nous verrons l’importance de se faire aider, d’en parler, et vers qui et quoi nous tourner.


Burn out, un épuisement professionnel, mais pas que…


1 - Qu’est ce que le burn out:

Au départ, et par définition, le burn out est un “épuisement professionnel”. Survenant donc dans le cadre du travail, c’est un trouble psychique provoqué par un stress devenu chronique. Une trop grande charge mentale couplée à des conditions physiques et à un rythme soutenu, peut engendrer cet épuisement qui va au-delà de la simple fatigue.


Il est normal de ressentir du stress sur certaines missions de notre activité professionnelle, mais celui-ci doit rester modéré et surtout ponctuel. Lorsque trop de situations stressantes, ou de problèmes internes non résolus s'enchaînent, l’inquiétude et les préoccupations stressantes deviennent chroniques et s’installent dans le quotidien de travail du salarié. 

Un emploi du temps inadapté, une trop grande surcharge de travail, un manque de reconnaissance du travail effectué, le manque d’équité, tout cela participe à la mise en place d’un stress constant. Couplé à des difficultés personnelles, la charge mentale du salarié peut alors vite devenir ingérable et engendrer une dépression puis un burn out.


2 - Burn out, les premiers signes qui doivent alerter:

Le burn-out ne surgit pas du jour au lendemain ; il est le résultat d'une accumulation progressive de stress et d'épuisement. Reconnaître les signes d'alerte précoce est crucial pour agir avant que la situation ne devienne ingérable. Ces signaux peuvent se manifester autant dans la sphère professionnelle que personnelle.


  • Niveau professionnel: 

Au travail, les premiers indicateurs d'un burn-out imminent sont souvent liés à une dégradation de la relation avec ses tâches et son environnement. L’entourage ou la personne elle-même peut observer une baisse de motivation ou de productivité, les tâches habituelles deviennent pesantes et sont faites sans aucun enthousiasme.

Cela s’accompagne également de difficultés de concentration et de trous de mémoire importants, ainsi qu’une difficulté à prendre des décisions.

On notera également une plus grande irritabilité, et une attitude négative envers les collègues, les clients ou l’entreprise directement. 

Des absences répétées pouvant également alerter, et un sentiment d’échec constant, comme la dévalorisation de son travail quand la personne est à son poste. 

Enfin, l’isolement social professionnel peut être un des signes de surcharge mentale et d’épuisement professionnel; la personne se mettant systématiquement à l’écart lors de groupement d’entreprise, de réunion ou d’activité de groupe.


  • Niveau personnel : 

L'impact du burn-out ne se limite pas au bureau, il se propage insidieusement dans la vie personnelle, affectant le bien-être général.

Se ressent à la maison une fatigue inhabituelle, malgré des heures de sommeil et de repos suffisantes, ou au contraire des cycles de sommeil perturbés par des insomnies ou des réveils nocturnes angoissés.

On observe également un changement d’humeur flagrant avec des épisodes de fortes colères, de grande tristesse, voire de détresse émotionnelle ou de découragement. Cela peut s’accompagner d’une perte d’intérêts pour les loisirs habituels ou les activités sociales.

Évidemment des problèmes de santé sans explication ou des douleurs inexpliquées seront à prendre très au sérieux, tout comme une négligence de soi engendrant des difficultés relationnelles et un isolement de plus en plus présent.


Tous ces signes pouvant varier d’une personne à l’autre quant à leur intensité et leur fréquence, mais ils sont de bons indicateurs de la souffrance mentale de la personne, et ne sont pas à prendre à la légère.


3 -  Burn-out et dépression, 2 choses intimement liées:

Intimement lié, le burn out et la dépression sont 2 troubles psychiques qui se traduisent à peu près par les mêmes symptômes, que nous aborderons plus loin. 

Le burn-out étant toujours associé au monde du travail, il n’arrive en général pas subitement et seul. Cette surcharge de travail dans laquelle le salarié se retrouve enfermé et qu’il subi mentalement et physiquement, peut trouver son origine dans un milieu de vie personnel déjà surchargé, compliqué, avec peu de temps pour se reposer. 

Problème d’argent, milieu familial instable, traumatisme du passé, surcharge mentale dû aux nombreuses exigences de nos vies sur-active, solitude, perte de repère, tout cela peut engendrer de la dépression, et favoriser en retour une impossibilité de faire son travail correctement et une fragilité engendrant rapidement une fatigue intense qui conduirait au burn out.

Il est donc malheureusement compliqué de parler de burn out sans parler de dépression. Dans un cas comme dans l’autre, il sera intéressant de mettre en évidence lequel des 2 contextes (personnel ou professionnel) est le plus impactant sur le moral de la personne, afin de proposer des adaptations pour que la situation soit moins dure à vivre, et avoir une chance de sortir du cercle vicieux.


Le burn out, maladie du siècle, un syndrome un peu mieux compris.


Même si les troubles psycho-émotionnels tendent à être mieux reconnus et compris, une reconnaissance comme maladie professionnelle n’est pas encore actée, et la prise en charge peut être longue et fastidieuse.


1 - Plus un syndrome qu’une maladie:

Pour le burn out, comme pour d'autres “maladies” (syndrome de fatigue chronique par exemple), le plus compliqué est de jongler entre le terme maladie et syndrome.

Alors qu’une maladie est une entité précise, définie, avec un diagnostic et une solution de soin; le syndrome est une ensemble de symptômes exprimés, pouvant être commun à plusieurs maladies. C’est ce qui rend les diagnostics si difficiles et longs. Souvent le corps médical se retrouve face à plusieurs possibilités de diagnostic, sans compter que selon les individus, le symptôme dominant n’est pas le même, ce qui peut donner autant de fausse piste et de délais avant une prise en charge sérieuse.

Cependant, de part la mise en lumière de cette nouvelle “maladie du siècle”, la prévention existe et le monde du travail commence à faire des adaptations, pour améliorer la qualité de vie au travail de ses collaborateurs. Les médecins du travail y sont plus sensibilisés, tout comme certains dirigeants de grands groupes mettant en place des activités servant de sas de décompression au sein de l’entreprise.


2 - L’enjeu du bien être au travail : mieux compris

Face aux défis croissants du burn-out, de plus en plus d'entreprises intègrent des initiatives de bien-être au travail. Elles reconnaissent que soutenir le bien-être de leurs collaborateurs est crucial pour maintenir un environnement de travail sain et productif. 

Certaines mettent en avant le confort physique en mettant à disposition des outils de travail ergonomiques et modulables. Des espaces de convivialité et de détente sont souvent à disposition des salariés, pour leur permettre de décompresser ponctuellement, tout comme le télétravail qui permet une flexibilité importante dans la vie du salarié.

Le congé spécifique et la sensibilisation au “droit à la déconnexion” permet de limiter l’impact du travail sur la vie privée, afin d’avoir de vrai moment de coupure.

Quant aux pôles bien être mental et soutien aux risques psychosociaux, les équipes managers ou les CE et CSE mettent en place des ateliers ou des interventions extérieures effectués par des thérapeuthe du bien être. 

Dans ces activités qui se développent de plus en plus, on peut trouver la méditation de pleine conscience, des séances de yoga, des massages, des formations pour prendre soin de sa santé ou de son alimentation ou encore l'accès à des services de soutien psychologique. Ces actions, lorsqu'elles sont mises en place de manière cohérente et participative, contribuent significativement à améliorer la QVT, ce qui se traduit souvent par une plus grande satisfaction des salariés, une meilleure productivité et une réduction de l’absentéisme. L'impact est significatif : en offrant ces opportunités, les entreprises contribuent à réduire le stress, à améliorer la concentration et à renforcer la résilience de leurs équipes. Cela se traduit par une meilleure qualité de vie pour les employés, une diminution de l'épuisement professionnel et, in fine, un engagement et une productivité accrus. Le bien-être au travail n'est plus un simple avantage, mais un investissement stratégique qui bénéficie à la fois aux individus et à l'organisation.


Cependant, malgré la bonne volonté des entreprises, ces moyens peuvent être insuffisants, sans compter que tout cela n’est pas accessible à une grande partie des salariés. Dans les petites ou moyennes entreprises, il peut être impossible de mettre en place ce genre d’évènement et de suivi faute de moyen et de temps assez récurrent pour être efficace.

C’est pourquoi il est important que la personne en fragilité émotionnelle, dont les symptômes commencent à être significatifs, puissent avoir des solutions à mettre en place personnellement.


Sortir du burn out, des solutions à mettre en place progressivement


Il est évidemment indispensable d’en parler à son médecin lorsque la situation devient compliquée et que l’on ne se sent plus capable d’affronter cela seul. La consultation d’un psychologue est également fortement conseillée, et demander de l’aide est un acte de courage indispensable dans ce genre de déséquilibre émotionnel.

Cependant, beaucoup de gens n'osent pas aller consulter, par gène ou par peur d’être jugé, et ne font jamais le premier pas vers le mieux être qui est indispensable pour sortir du cercle vicieux.

Des méthodes naturelles et efficaces existent, nécessitant une application chaque jour et un travail sur soi important, mais pouvant apporter de réel bénéfice jusqu’à une prise de conscience et un soulagement salvateur.


1 -  Quelques méthodes alternatives:

Certaines médecines alternatives ont fait leur preuve quant aux bénéfices sur la santé mentale, et il tient à chaque personne de trouver avec laquelle elle sera le plus à l’aise.


  • L’hypnose est un point de départ intéressant, pouvant débloquer dans l'inconscient ce qui empêche de démarrer une thérapie, de faire le premier pas. Elle peut permettre de traiter certains aspects de sa vie et de son tempérament pour avancer plus sereinement. Elle permet une relaxation profonde propice à la réduction du stress et de l’anxiété.

    C’est une technique qui nécessite l’intervention systématique du professionnel sur plusieurs séances. 


  • La sophrologie s'appuie sur des techniques physiques respiratoires et sur de la visualisation pour apaiser le mental. Cette pratique conscientise la relation corps esprit et se rapproche de la méditation. Cette pratique étant à aborder avec un professionnel, il est cependant plus simple de devenir autonome.


  • L’olfactothérapie utilise les huiles essentielles comme antidépresseurs naturels. En agissant directement sur la partie du cerveau qui gère les émotions, les molécules actives permettent une action immédiate et un soulagement rapide. Les huiles essentielles sélectionnées vont favoriser la production des bons neurotransmetteurs responsables de la production des “hormones du bonheur” (dopamine, sérotonine, ocytocine…). Une séance avec un aromatologue lui permettra de sélectionner les huiles essentielles appropriées à votre situation. Cette solution est un vrai soutien à la maison, car l’olfactothérapie peut être utilisée à n’importe quel moment de la journée pour vous aider à faire face. De plus, les odeurs durent plusieurs mois. L’olfactothérapie permet souvent d’ouvrir le passage pour un mieux être stable et profond, en l’associant avec des techniques puissantes comme la méditation tibétaine.


  • La méditation tibétaine est une méthode de relaxation intense et profonde. D’abord la méditation de pleine conscience permet de s’évader de l’esprit, de calmer le mental et de mieux gérer nos réactions et émotions. Ensuite, ajouter les bols chantants tibétains permet de générer des ondes basses fréquence pour augmenter la rapidité de relaxation du cerveau. Cette technique puissante permet des actions physiques significatives, comme la réduction du cortisol, qui permettra de réduire la fatigue physique accumulée.


  • Enfin le zen art, ou dessin intuitif, est un outil d’extériorisation de son inconscient, un moment où le mental ne se focalise que sur une seule tâche sans but de beauté afin de le laisser s’exprimer sans s’éparpiller. Il permet de prendre conscience du lâcher prise indispensable à toute thérapie efficace. Les mouvements répétitifs activent le système nerveux parasympathique permettant une pause cognitive et un relâchement mental essentiel.


Pour conclure sur le burn out


Vous l’aurez compris, quelle que soit la technique utilisée, elles ont toute leur efficacité et leur spécificité. Il est souvent utile, voire indispensable de les coupler pour maximiser l’efficacité du travail entamé. Certaines techniques vous permettront de débloquer la situation, quand d’autres associées vous permettront un accompagnement plus global et profond. Le principal étant que la personne se sente à l’aise avec ce qu'elle met en place et qu’elle puisse pratiquer un peu tous les jours chez soi. La répétition et le soutien constant étant la clé d’un mieux être durable.




1 commentaire


Mv Crash
Mv Crash
20 nov.

L'importance de la crédibilité en ligne est un sujet que l'on ne saurait trop souligner. Souvent, on se concentre sur les métriques techniques, mais l'engagement authentique reste le pilier. Je trouve que la capacité à créer des connexions réelles avec son audience et d'autres acteurs de l'industrie est ce qui distingue une stratégie de contenu efficace d'une simple publication de masse. Cependant, transformer cet engagement en leviers concrets pour la visibilité et l'autorité, notamment via des liens pertinents, est un défi que beaucoup rencontrent. Pour ceux qui cherchent à approfondir comment développer des stratégies de netlinking éthiques et basées sur les relations, il existe des approches très efficaces.

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